
Jeudi, la météo a l’air propice ! Nous irons à Velaux situé à une vingtaine de km à l’ouest d’Aix et ferons un circuit avec peu de dénivelé. Au départ du parking du site archéologique de Roquepertuse, quartier ‘’Prends-toi-garde’’ (alt. 72m), nous gagnerons la colline de Sainte-Propice (alt. 234m) par une magnifique pinède avec un parcours sportif et un sentier botanique. Au sommet de cette colline surplombant la vallée de l’Arc, nous découvrirons les ruines d’un oppidum et de la chapelle Sainte-Eutropie avant de rejoindre, après la pause, le site archéologique de Roquepertuse, village et sanctuaire celto-ligure du VIe au IIIe siècle av. J.C. Belles vues sur le val des Vignes, l’aqueduc de Roquefavour, Sainte-Victoire, l’étang de Berre, les villages de Velaux et de Ventabren. Autrefois terre de vignes, le vignoble est aujourd’hui réduit pour laisser la place à de superbes champs d’oliviers.

Essai offert aux nouveaux adhérents
Inscription obligatoire au plus tard la veille avec votre lieu de RV :
par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr
ou par SMS : 06 20 53 01 69
– 1er RV : 13h à Trets sur le parking d’Auchan, bd de l’Europe (D 6 vers St-Maximin).
Covoiturage à organiser (A/R 15€ à partager dont péage 6€)
Trets – Velaux : 47 mn, 48 km par A8 vers Aix-Lyon/sortie 28 La Fare les O. Rejoindre la D10 vers Aix et prendre à droite la D20 vers Velaux. Au rond-point, tourner à gauche et suivre la D55 vers Velaux, traverser la voie ferrée, faire le tour complet du rond-point suivant et revenir sur ses pas pour prendre la 1ère rue à droite après l’abribus, av. Baptistin Angles vers DFCI. Continuer tout droit sur le chemin de Roquepertuse qui longe la voie ferrée sur 1,7 km jusqu’au ‘’Site archéologique de Roquepertuse’’. Se garer à droite dans la pinède. (Frais A/R 15 € dont péages 6 €).
– 2e RV : 13h50 à VELAUX, chemin de Roquepertuse, sur le parking du ‘’Site archéologique de Roquepertuse’’. Départ de la rando.
Covoiturage à organiser.
– D’Aix : 30 mn, 29 km par A8 vers Lyon, sortie 28 La Fare les O. Rejoindre la D10 vers Aix et prendre à droite la D20 vers Velaux. Au rond-point, tourner à gauche et suivre la D55 vers Velaux, traverser la voie ferrée, faire le tour complet du rond-point suivant et revenir sur ses pas pour prendre la 1ère rue à droite après l’abribus, av. Baptistin Angles vers DFCI. Continuer tout droit sur le chemin de Roquepertuse qui longe la voie ferrée sur 1,7 km jusqu’au ‘’Site archéologique de Roquepertuse’’. Se garer à droite dans la pinède. (Frais A/R 10 € dont péages 4 €).
– De Puyricard : 30 mn, 22 km. RV à 13h15 à la Pharmacie du Village du Soleil. Passer par Eguilles pour rejoindre la D10 (route de Berre) et prendre à gauche la D20 vers Velaux…
– De La Fare-les-O. : 15 mn, 9 km. Partir à 13h30.
– De Marseille 7e : 40 mn, 37 km.
Application GPS gratuite WAZE sur votre portable pour vos déplacements.
Pour cette rando, entrez : ‘’Site archéologique de Roquepertuse, Velaux’’
LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’
(La lecture nuit gravement à l’ignorance)
VELAUX, village typiquement provençal de 8 827 Velauxiens.
– En 2002 à Velaux : un nouveau dinosaure vieux de 75 millions d’années, baptisé Atsinganosaurus velauciensis (dinosaure tzigane de Velaux) a été découvert par Xavier Valentin, chercheur à l’université de Poitiers.
– Sur la rive gauche du fleuve côtier l’Arc, se dresse un promontoire rocheux, reste d’un impressionnant sanctuaire : « La Roque Pertuse » qui signifie « La Roche Percée ».
Du VIe au IIIe siècle avant notre ère, s’y trouvait un important village…
Le site de Roquepertuse, vestige d’une ville Celte
Classé MH depuis 1967. Dernières fouilles en 2002.

Nos ancêtres savaient choisir leur lieu de résidence pour échapper à leurs ennemis mais aussi se trouver un abri confortable.
A Velaux, ils se sont lovés dans le creux d’une falaise escarpée, dos au Mistral et plein sud, mais d’autres, en des temps peut-être plus troublés, ont préféré le sommet de la colline Sainte-Propice, en face.
Les origines du site de Roquepertuse datent du Néolithique final (-3000 à -2000 avant J.-C.). Les archéologues ont retrouvé des pointes de flèches et des haches polies datant de cette époque.
C’est plus tard, à partir du premier Âge de Fer, entre -600 et -500 avant J-C, que les Celtes investissent le site de Roquepertuse. Cette communauté se développe pendant des siècles et forme au IIIe siècle avant J-C, une cité fortifiée importante d’un demi-hectare à son apogée qui réalise des échanges commerciaux avec les grandes cités de la région et de la Méditerranée. Elle était en liaison avec les oppidums d’Entremont et de Constantine (dans la chaîne de la Fare).
Plus tard, entre le IIIe et le IIe siècle avant notre ère, la cité est détruite. Elle sera réoccupée par quelques agriculteurs, avant d’être attaquée une fois de plus et laissée à l’abandon.
C’est en 1860 qu’un paysan velauxien labourant son champ met au jour deux statues de guerriers assis. Les fouilles débutent en 1919 et sont conduite par Henri de Gérin-Ricard, adjoint au directeur du musée Borély à Marseille. Elles conduiront à la découverte d’une importante statuaire dont le célèbre bicéphale. Le site a été classé monument historique en 1967. De nouvelles fouilles entreprises entre 1992 et 2002 ont permis de fixer une chronologie de l’histoire du site et ainsi d’établir qu’il ne s’agissait non pas d’un sanctuaire religieux comme l’avait supposé le comte Henri de Gérin-Ricard, mais d’une grande ville Celte. Victime de nombreuses attaques, la cité a été désertée en 190 av. J.-C.
Des panneaux explicatifs très détaillés sont implantés à différents endroits du site.
OBJETS TROUVES SUR LE SITE (VISIBLES AU MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE MÉDITERRANÉENNE DE MARSEILLE, CENTRE DE LA VIEILLE CHARITÉ) :
– De la céramique :

Ce que les archéologues nomment « céramique » est en fait la vaisselle en argile que l’on utilisait pour manger, boire, stocker et transporter des denrées alimentaires.
Ils ont trouvé à Roquepertuse de la céramique locale mais aussi de la massaliote (venant de Marseille), de la campanienne (venant d’Italie) et de l’attique (venant de Grèce).
– Des statues de guerriers :

Elles datent du Ve siècle avant J-C. D’après les fragments retrouvés, on en compterait au moins 10 réparties sur le site mais les archéologues ne savent pas exactement où elles étaient placées. Elles étaient peintes avec du rouge, de l’ocre, du blanc, du noir… On pense qu’elles représentaient les membres d’une ancienne famille de guerriers de la cité.
– L’Hermès bicéphale :

Cette sculpture, très célèbre, est l’une des plus mystérieuse qui ait été conçue à l’époque de Roquepertuse. Sculptée au Ve siècle avant J-C, en même temps que les guerriers, le linteau et le rapace, elle devait se fixer sur un pilier.
– Le rapace :

Longtemps confondue avec une outarde (oie) pour sa symbolique guerrière, la statue du rapace fut reconstituée à partir de 25 morceaux. Tout comme le bicéphale, nous ne savons pas où elle était placée dans la cité.
– Le linteau aux chevaux :

Sculpté au Ve siècle avant notre ère, ce linteau fait partie du portique. Il représente quatre têtes de chevaux, auparavant peintes dans les tons ocre, rouge et bleu. Le cheval était, à l’époque gauloise, un animal très important pour se déplacer rapidement et leurs cavaliers étaient célébrés comme des héros. C’est donc un animal prestigieux dont l’image est présente sur les monnaies et dans les sculptures.
– Les piliers du portique avec alvéoles (IIIe – IIe siècle av. J-C) :

Ils servaient à recevoir des crânes, probablement ceux d’ennemis décapités.
LA COLLINE DE SAINTE-PROPICE
Oppidum de Sainte Propice et chapelle Sainte Eutropie
La colline de Sainte-Propice est un cône régulier et pentu à 235 m d’altitude bien visible des alentours, notamment de la D10 route de Berre et de la D65 route de Roquefavour.
Des fouilles ont été effectuées de 1983 à 1986 sous la direction du Labo d’Archéologie Médiévale d’Aix.
L’oppidum de Sainte-Propice connut une occupation contemporaine de Roquepertuse. Mais il a été occupé bien plus tardivement. Quelques fragments de céramiques et un rempart attestent une occupation protohistorique des lieux au IIe s. avant J.-C.
Un habitat se met en place durant l’antiquité tardive (Ve – VIIe s.) autour d’une chapelle dédiée à Sainte-Eutropie, martyre du Ve siècle, avec son frère Saint-Nicaise, archevêque de Reims, tous deux décapités par les Vandales en 407. Au Moyen-âge, c’était un haut lieu de pèlerinage. Y venaient les malades souffrant de paralysie, sciatique, rhumatismes, etc.
Les ruines de la petite chapelle, une abside en cul-de-four s’ouvrant sur la nef unique (12,60m/7,40m), ont été consolidées mais elles commencent à être envahies par la végétation.
dernière modification le 2 décembre 2025 par Robert