Jeudi nous ferons une balade dans le Bois communal de Bouc-Bel-Air, joli village perché entre la chaîne de l’Etoile au sud et la montagne Sainte-Victoire au nord. Au départ du parking de l’Ecole des Pins (alt. 244m), Carraire du Moulin, nous découvrirons la belle forêt boucaine où nous attend un écosystème méditerranéen riche et varié. En chemin, une table d’orientation nous définira le paysage. Alternant passages ensoleillés et ombragés, nous serons dans une nature fleurie, paisible et ressourçante qui réjouira petits et grands !
Participation : 1 ticket. Essai offert aux nouveaux participants.
Inscription obligatoire avec votre lieu de RV au plus tard la veille
par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr
ou par SMS : 06.20.53.01.69
– 1er RV : 13h10 à TRETS sur le parking d’Auchan, angle ch. du Loup et bd de l’Europe (D6).
Covoiturage à organiser
Trets – Bouc-Bel-Air : 25 km, 30 mn par D6 sortie Bouc.
– 2e RV : 13h25 au CANET-de-MEYREUIL à l’Auberge Provençale, Impasse de Provence, D7N route d’Aix. Se garer dans l’impasse après le restau.
(Waze : Impasse de Provence, Meyreuil). Covoiturage à organiser (8 € A/R dont 2 € de péage).
Le Canet – Bouc-Bel-Air : 12 km, 20 mn par D6 sortie Bouc.
– 3e RV : 13h20 à PUYRICARD (D14) sur le parking de la pharmacie du Village du Soleil.
Covoiturage à organiser
De La Fare-les-O. : 28,5 km, 30 mn par A8.
Puyricard – Bouc-Bel-Air : 18 km, 20 mn.
– 4e RV : 13h50 à BOUC-BEL-AIR sur le parking de l’Ecole des Pins, Carraire du Moulin (près du terrain sportif les Pins). Départ de la rando.
D’Aix : 15 km, 20 mn par A51/sortie Bouc-Bel-Air.
De Meyrargues : 27 km, 30 mn par A51/sortie Bouc-Bel-Air.
De Marseille (7e) : 31 km, 35 mn.
De Cassis : 51 km, 45 mn.
Application gratuite WAZE sur votre portable pour vos déplacements.
Pour cette rando, entrez : Ecole des Pins, Carraire du Moulin, Bouc-Bel-Air.
LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’
(La lecture nuit gravement à l’ignorance)
Bouc-Bel-Air (15 367 hab. en 2022, les Boucains), toute une histoire…
Le centre de Bouc-Bel-Air est construit sur un sommet autour de l’ancien château seigneurial. Son territoire, traversé par la voie romaine reliant Aix à Marseille, est arrosé par le Grand Vallat (ou ruisseau de St-Pierre).
Le belvédère du rocher offre une vue étendue : à l’est, vers les montagnes du Regagnas, de l’Olympe, les monts Auréliens, le plateau du Cengle et la chaîne de Ste-Victoire ; au sud, le Garlaban, la chaîne de l’Etoile et le Baou de Bertagne.
Ces lieux sont habités dès la plus haute Antiquité et l’implantation gallo-romaine est visible à Sousquières, au sud de Bouc, ainsi qu’à Bel Ombre, à l’est. Cette cité est aussi remarquable par son histoire, car elle a été l’un des lieux les plus habités de la région. En effet, c’est sur le territoire de Bouc que l’on a mis au jour, au Baou Roux, un très ancien site d’habitat datant du VIIIe s. av. J.C. A cette époque, les Ligures occupaient ce site, tout comme d’autres s’étaient installés à Entremont.
La place forte est détruite par les Romains en 124 av. J.C., ouvrant une nouvelle étape avec l’installation de villas romaines dans la plaine. Ici et là, subsistent encore des vestiges d’aqueducs, de mosaïques ou de poteries.
Cet endroit était aussi un lieu de passage, comme l’indique son nom emprunté au latin buccum, signifiant ‘’le passage’’, reliant le bassin d’Aix au port.
– C’est au VIIIe s., au temps des invasions barbares, que l’on situe la fondation du village. Les moines de Saint-Victor y possèdent rapidement d’importants domaines…
– A la fin du Xe siècle, Bouc-Bel-Air s’appelle Bucco et appartient aux comtes de Provence. La fortification du rocher de Bouc se transforme peu à peu en un fier château féodal défendu par une garnison des comtes de Provence : on l’appelle alors Castrum Bucco…
– Après un démembrement temporaire, les Séguiran acquièrent les 3/4 du fief, qui est érigé en marquisat par lettres patentes du roi Louis XIV en janvier 1690, en faveur de Joseph de Séguiran. Celui-ci meurt sans descendance, et sa sœur ainée, Madeleine, épouse de marc Antoine d’Albertas, baron de Dauphin, apporte l’héritage dans cette illustre famille.
– En 1767, Bouc devient Albertas. Le roi Louis XV confirme le marquisat de Bouc en faveur de Jean-Baptiste d’Albertas, lui conférant un certain prestige. La famille d’Albertas possède alors un vaste domaine comprenant un pavillon de chasse édifié au XVIIe s. et de magnifiques jardins, inspirés de Le Nôtre et harmonieusement dessinés : bassins, fontaines, statues, jets d’eau et verdure. Le château, bien que projeté, ne sera jamais construit, Jean-Baptiste d’Albertas ayant été assassiné à Gémenos le 14 juillet 1790.
Les Jardins d’Albertas, constituent aujourd’hui un lieu de promenade particulièrement apprécié des Boucains ainsi que des touristes français et étrangers. Ils ont été classés MH en 1991 et Jardins Remarquables.
– Après la Révolution, le village reprend partiellement son nom original et s’appellera Bouc-Albertas.
– Enfin, en 1907, un décret autorise la commune à adopter le nom de Bouc-Bel-Air afin d’éviter toute confusion avec Port-de-Bouc et le quartier de la gare Bouc-Cabriès.
Le village traverse les siècles et subit les contrecoups de l’histoire, sa population fluctuant au gré des divers fléaux de l’époque : guerres de religion, grandes épidémies, invasions…
Village animé au début du XIXe s., Bouc-Bel-Air voit néanmoins sa population décliner lentement jusqu’aux années soixante.
Cette période marque un tournant avec l’arrivée des Français rapatriés d’Afrique du Nord, suivie par une urbanisation rapide des régions aixoise et marseillaise. Le nombre d’habitants croît fortement pour atteindre aujourd’hui près de 15 000 habitants. Bouc-Bel-Air est désormais une ville dynamique, calme et boisée, où il fait bon vivre ensemble.
Pourquoi Bouc-Bel-Air ? 2 hypothèses :
- Bouc vient du vieux provençal Baouco qui signifie ‘’petit sommet’’.
- Bouc dérive du latin Buccum qui signifie bouche, embouchure. Bouc-Bel-Air est en quelque sorte l’embouchure du Pays d’Aix. (Port-de-Bouc : le port de l’embouchure).
Le choix de Bel-Air : pour certains, cet ajout correspond à l’habitude qu’avaient les Gardannais de venir à Bouc pour y respirer un ‘’bel air’’ puisque l’air de leur propre village était pollué par les usines.
Pour d’autres, cet ajout trouverait son explication dans la présence de nombreux estivants marseillais s’installant dans la commune l’été, ceci pour échapper aux températures étouffantes qui envahissaient la cité phocéenne.
dernière modification le 7 avril 2025 par Robert