Ce circuit nous fera découvrir la petite Camargue berroise. Nous traverserons des lieux insolites, dans une nature calme et reposante, avec de belles vues sur l’étang de Berre et les collines alentour. Roseaux et cabanes, chevaux, ânes de Provence, taureaux, flamants roses et canards agrémentent ce coin de nature à préserver. La plage de Bouquet, lieu emblématique et sauvage tout près de l’embouchure de l’Arc, est un passage obligé. On y trouve des huttes de chasse, de petits sentiers jonchés de coquillages et parfois, au détour du chemin, on peut apercevoir un envol d’aigrettes garzettes ou de tadornes de Belon. Retour le long de l’Arc dans la plaine agricole.

Participation : 1 ticket. Essai offert aux nouveaux adhérents.

 

 

Inscription obligatoire auprès de Brigitte en précisant votre lieu de RV :  

 

  par retour de MAIL ou à brigitte.cazeres@free.fr  

  ou par SMS au 06.20.53.01.69

 

 

1er RV : 13h à Trets sur le parking du supermarché Casino bd de l’Europe D6.

Covoiturage à organiser.

De Trets : 43 mn, 51 km par A8 sortie 28 Coudoux-La Fare. A l’entrée de La Fare, suivre la D10 vers Berre, puis D21f et D21d jusqu’à la coopé ‘’Les Vignerons de Mistral’’.

 

2e RV : 13h20 au Canet-de-Meyreuil à l’Auberge Provençale, Impasse de Provence, D7N route d’Aix. Se garer après le restau, le long de l’impasse.   

Covoiturage à organiser.

Du Canet : 27 mn, 36 km par A8 sortie 28 Coudoux-La Fare. A l’entrée de La Fare, suivre la D10 vers Berre puis D21f et D21d jusqu’à la coopé ‘’Les Vignerons de Mistral’’.      

 

3e RV : 13h50 à Berre-l’Etang sur le parking de la coopérative ‘’Les Vignerons de Mistral’’ au rond-point D21d et D21. Départ de la rando.

De La Fare-les-Oliviers : 15 mn, 9 km. Suivre la D10 vers Berre, puis D21f et D21d jusqu’à la coopé ‘’Les Vignerons de Mistral’’.

D’Aix : 30 mn, 33 km par A8 sortie 28 Coudoux-La Fare. A l’entrée de La Fare, suivre la D10 vers Berre, puis D21f et D21d jusqu’à la coopé ‘’Les Vignerons de Mistral’’. 

De Puyricard : 30 mn, 35 km. Départ 13h15 du parking de la salle des Fêtes, av. Jean Orsini.

De Marseille : 35 mn, 37 km par A55 et A7 sortie 28 Salon-Berre-Rognac, puis D21 vers Berre et D21d jusqu’à la coopé ‘’Les Vignerons de Mistral’’.

Pour cette rando : Les Vignerons de Mistral, 22 Route des Vignerons, 13130 Berre-l’Etang

 

LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’

(La lecture nuit gravement à l’ignorance)

 

 

Une lagune méditerranéenne

L’étang de Berre, situé à l’est du Golfe de Fos et de l’embouchure du Rhône, est une des plus grandes lagunes d’Europe ! Avec ses 15 500 ha (155 km2) et son volume de 980 millions de m³, elle offre au département des BDR 75 km de rives. Profondeur : 6 à 9 m.

L’écosystème lagunaire de l’étang de Berre est aujourd’hui un ensemble de quatre étangs en communication plus ou moins importantes : le grand étang, l’étang de Vaïne, l’étang de Bolmon et l’étang de l’Olivier.

L’étang de Berre reçoit l’eau des trois rivières (qui sont des fleuves côtiers du fait du caractère maritime de l’étang de Berre) de son bassin versant que sont la Touloubre, l’Arc et la Durançole. Au sud, l’étang de Bolmon reçoit lui les eaux de la Cadière. Ses apports du bassin versant naturel sont complétés par ceux de la chaîne hydro-électrique Durance-Verdon dont les eaux sont rejetées sur les rivages nord de l’étang.

 

Il est relié à la mer par le canal de Caronte entre Martigues et Port-de-Bouc. De tout temps, il attira les hommes ainsi que l’attestent les fouilles de Saint-Blaise, le pont Flavien, la bourgade moyenâgeuse de Miramas-le-Vieux et l’enceinte XVIIe de Port-de-Bouc. Dès la fin du XIXe, l’économie traditionnelle basée sur la vigne, l’olivier, la pêche (anguille, loup, dorade, muge, sole) et les salins est bouleversée par l’industrialisation. La coupure entre nord et sud est bien marquée : le sud et le sud-est ont beaucoup sacrifié à l’industrialisation, tandis que le nord et l’ouest ont conservé un caractère plus familier où alternent pinèdes et cultures.

 

L’ARC est un petit fleuve côtier, long de 85 km, qui prend sa source près du village de Pourcieux (Var) à 470 m d’altitude, au pied du mont Aurélien (879 m) et qui se jette dans l’étang de Berre par un petit delta.

 

 

Berra dès le XIe siècle (13 917 hab. en 2023)

Berre-l’Étang possède 15 km de patrimoine naturel en bordure d’étang dont 8,8 km constituent le chemin de notre randonnée.

La ville est située sur une plaine alluviale formée par l’embouchure de l’Arc dont la rive droite est agricole, alors que la rive gauche est largement occupée par les installations pétrochimiques qui entourent la cité.

A l’exception d’une ligne de collines allant de la tour de Bruni à la colline des Barjaquets (alt. 145 m) à l’est, la quasi-totalité du territoire communal est à moins de 40 m d’altitude et plus de la moitié à moins de 20 m.

Histoire : Le terroir de Berre-l’Etang porte en lui les traces d’une occupation humaine depuis le néolithique. Le site des ‘’Merveilles’’, au bord de l’étang, est riche en vestiges d’une cité antique (port, fermes et vignobles gallo-romains) La vie et la disparition de cette cité restent mystérieuses.

 

 La Sansouïre

Les sansouïres apparaissent dans toutes les zones de delta, comme la Camargue, sous l’influence de la nappe d’eau salée. Ce sont des terres basses, humides et limoneuses, dont la salinité et la durée de submersion déterminent le couvert végétal (salicornes, soudes, saladelles,…). La densité de ce dernier conditionne la présence d’une avifaune plus ou moins importante. En hiver, la mise en eau favorise l’apparition des canards et des échassiers. Les sangliers, s’ils traversent souvent la sansouïre, ne s’y attardent pas. Très visibles, ils sont alors trop exposés aux fusils des chasseurs.

 

La salicorne désigne, par un nom commun, une plante halophile. Un organisme halophile (du grec alos, sel et philein, aimer) est un organisme qui s’accommode ou a besoin de fortes concentrations en sel dans son milieu pour vivre.

La salicorne est connue et utilisée depuis toujours. L’incinération des plantes était jusqu’au début du XXe siècle, la principale source de soude, indispensable dans la fabrication du verre et du savon.

 

 AVIFAUNE

 L’Aigrette garzette (ou héron blanc) se rencontre dans les zones humides aux eaux peu profondes, lagunes, avec une prédilection pour les eaux saumâtres. Elle est aussi fréquente le long des cours d’eau que dans les marais. Elle se reconnaît à son bec et ses pattes de couleur noire et ses doigts de pieds jaunes.

Elle se nourrit de petits poissons, de lézards, de grenouilles, d’insectes aquatiques et de petits crustacés.  

Elle était naguère très recherchée par les chapeliers pour son plumage.

En période nuptiale, elle arbore deux longues plumes sur la nuque. Ce sont les ‘’aigrettes’’.

 Le Tadorne de Belon est le plus grand des canards de surface en France ; cet oiseau peuple les zones humides côtières (estuaires, vasières, lacs saumâtres ou salés) et continentales.  

Last Updated on 7 octobre 2023 by Robert