Toujours par souci d’économie d’essence, nous ferons ultérieurement le circuit autour de Pichauris à Allauch initialement prévu au programme. Nous irons à Vauvenargues au pied de la face nord de Sainte-Victoire et baladerons sur des chemins d’antan où fleurissent des champs de lavandes et où fermes en ruine et restanques nous laissent imaginer l’activité agricole et pastorale intense au 18e et début du 19e siècle. Au départ du parking Yvon-Gouirand, av. des Maquisards, à l’extrémité Est du village, nous découvrirons le vallon du Délubre (du prov. deliéure qui désigne une brèche par où un torrent « se délivre »). C’est dans ce vallon, épargné par le terrible incendie de 1989, que se déversent les nombreux ruisseaux qui dégringolent de la crête pour grossir l’Infernet avant de se jeter dans la Cause qui traverse Vauvenargues. Aujourd’hui, un agriculteur en bio y fait pousser des plantes aromatiques qu’il distille et commercialise : lavande aspic, lavande fine et lavandin, hélichryse (immortelle), sarriette, thym, romarin, fenouil… Sur ces terres désormais plantées d’essences odorantes et aux couleurs attrayantes se retrouvent des insectes butineurs et 1/3 des espèces de papillons vivant en France métropolitaine. Après la balade, nous pourrons rencontrer la famille Mallesson à la Distillerie Sainte-Victoire située près du parking et découvrir leurs produits.

 

   

Inscription obligatoire au plus tard la veille de la rando en précisant le lieu de RV :  

 

  par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr  

  ou par SMS sur mon port. : 06.20.53.01.69

 

 1er RV : 13h10 à TRETS sur le parking du supermarché Casino bd de l’Europe (D6).

Covoiturage à organiser (8 € A/R à partager avec le nombre de pers. dans la voiture).

Trets – Vauvenargues : 26,5 km, 30 mn par Pourrières.

 

 2e RV : 13h20 à POURRIERES sur le parking du cimetière à la sortie du village sur la D23.

Covoiturage à organiser (6 € A/R à partager avec le nombre de pers. dans la voiture).

Pourrières – Vauvenargues : 18 km, 20 mn par D23 vers Rians puis D223 et D10 vers Vauvenargues.

 

3e RV : 13h20 à AIX-EN-PCE au complexe sportif du Val de l’Arc, avenue des Infirmeries (1er parking à gauche après La Poste).

Covoiturage à organiser (6 € A/R à partager avec le nombre de pers. dans la voiture).

De Puyricard : 12 km, 15 mn.

De Fuveau : 12,3 km, 15 mn par A8 sortie 31 Aix-Val St-André.

De Marseille (4e) : 33 km, 30 mn par A51 vers Aix et A8 vers Nice, sortie 30b Pont de l’Arc puis à gauche sur l’av. de l’Arc de Meyran jusqu’au bout. Ensuite, à droite sur l’av. des Infirmeries jusqu’au 1er parking après la Poste.

De La Fare-les-O. : 24 km, 20 mn par A8 vers Aix, Nice, sortie 30b Pont de l’Arc…

 

4e RV : 13h45 à VAUVENARGUES sur le parking Yvon Gouirand, av. des Maquisards à l’extrémité Est du village (en contrebas de l’Hôtel Sainte-Victoire). Départ de la rando.  

D’Aix : 16,2 km, 23 mn par D10 route de Vauvenargues.

De Puyricard : 21 km, 30 mn.

De Fuveau : 28,5 km, 35 mn.

. De Marseille (4e) : 47,8 km, 55 mn.

 Pour cette rando, entrez : Parking Yvon Gouirand Vauvenargues

 

LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’

(La lecture nuit gravement à l’ignorance)

 

Distillerie Sainte-Victoire

256 route de la Libération

13126  Vauvenargues

 

Dans la vallée de Vauvenargues, Christophe, Magali et leur fils Léo Mallesson, agriculteurs en bio, exploitent 20 ha de terres garrigueuses propices à la culture des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (lavande vraie, lavandin et lavande aspic, thym, romarin, sarriette, origan et immortelle). Elles sont distillées traditionnellement dans leur labo pour produire des huiles essentielles, des eaux florales et des savons. L’autre partie est séchée et transformée en herbes de Provence. Ils produisent également une huile d’olive fruitée verte.

VAUVENARGUES viendrait de Veranus, chef romain auquel César aurait donné les terres. Sur la butte où le brave aurait installé son camp, un château fortifié fut élevé…

 

  • La propriété du château de Vauvenargues appartenait en 1257 aux archevêques d’Aix.
  • Le roi René en 1473 cède ensuite sa terre à son médecin Pierre Robin d’Angers.
  • Les familles de Cabanis, de Jarente et de Séguiran sont propriétaires du château jusqu’en 1548 ; par le mariage de Marguerite de Séguiran et de François de Clapiers, il passe aux Clapiers. Sous l’impulsion d’Henri de Clapiers, seigneur de Vauvenargues, d’importants travaux modifient la place forte médiévale du château et lui donnent sa configuration actuelle.
  • Le troisième marquis de Vauvenargues vend le château en 1790 à la famille des Isoard-Vauvenargues [ndlr : ils ont eu à soutenir un procès, en 1867 et 1868, contre les de Clapiers, en revendication du nom de Vauvenargues]
  • En 1943, le domaine est vendu par Simone Marguerite d’Isoard-Vauvenargues à trois industriels marseillais.
  • Il est vendu en 1954 à la société civile ‘’Société Agricole du Domaine de Vauvenargues’’
  • Pablo Picasso l’achète en 1958 ; il y fut inhumé en 1973.

 

  

Pour la petite histoire :

En 1958, Pablo PICASSO, admirateur de Cézanne, rachète le château et le domaine qui va jusqu’à la crête (1 100 ha). Il orna plusieurs pièces de grandes fresques.

« Je viens d’acheter la montagne Sainte-Victoire », dira-t-il à son marchand de tableaux. « Laquelle ? Cézanne l’a peinte plusieurs fois ! ».

« L’original » répondra-t-il.

Il n’y vécut que de février 1959 à juin 1961 mais il ne s’agit pas alors pour lui d’un lieu de villégiature mais bien d’une installation qu’il veut pérenne.

Il est enterré dans le jardin le 10 avril 1973 ainsi que sa femme Jacqueline, en 1986.

Le château appartient aujourd’hui à Catherine HUTIN, fille de Jacqueline Picasso, la dernière épouse du peintre et ne se visite pas.

 

 

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, né le 5 août 1715 à Aix-en-Pce et mort le 28 mai 1747 à Paris, est un écrivain français, moraliste et aphoriste.

« La solitude est à l’esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu’elle est trop longue, quoique nécessaire. »

« C’est une grande preuve de médiocrité que d’admirer modérément. »  

« Les passions ont appris aux hommes la raison. »

« Qui sait souffrir peut tout oser. »

« On ne peut être juste si l’on n’est humain. » Etc.

 Luc de Clapiers, alias Vauvenargues (1715-1747)

Il a donné son nom au lycée Vauvenargues d’Aix-en-Pce en 1962 qui s’appelait avant le lycée Carnot.

 

La Cause

     

Elle prend sa source dans le gouffre du Garagaï à 968m d’altitude. sur le flanc nord-est de Sainte-Victoire, sur la commune de Vauvenargues, au quartier des Infernets. Sous le nom local de torrent de l’Infernet, elle se dirige vers l’ouest, longeant ce village, jusqu’à la retenue du barrage de Bimont. Puis, elle s’oriente sud-ouest et entre dans les gorges de la Cause, où elle se jette dans la retenue du barrage Zola, ancien bassin d’alimentation en eau de la ville d’Aix-en-Provence. La Cause descend ensuite vers le sud, passe à 180 m d’altitude à l’emplacement des ruines de l’aqueduc romain sur les hauteurs du Tholonet, puis descend en pente légère jusqu’au hameau de Palette, où elle rejoint l’Arc, son fleuve collecteur, à 156 mètres d’altitude.

Le ruisseau de l’Infernet est son affluent.

La lavande

La Lavande officinale ou lavande vraie (Lavandula angustifolia) est un sous-arbrisseau aromatique dont les fleurs sont groupées en épis.

Elle pousse sur des terrains fortement calcaires à une altitude comprise entre 600 et 1800 m. Elle se différencie de la lavande aspic (Lavandula latifolia ), qui pousse entre 200 et 800 m d’altitude, par la largeur de ses feuilles (3 à 7 mm pour l’aspic, 1 à 4 pour la vraie).

De cette lavande sauvage, l’homme, par bouturage, a obtenu des “clones” ayant pour nom maillette, matherone, etc. maintenant largement cultivés pour la fabrication de l’huile essentielle. On en fait aussi un miel réputé.

 

Chasseurs Consom’Acteurs (Voir You Tube – après les pubs …)    

 

Les chasseurs, qui ne s’occupaient avant que de la gestion des espèces et de la chasse, sont devenus en plus agriculteurs en participant à la remise en culture des anciennes zones agricoles et des restanques.

Leur action est bénévole :

– gestion et entretien des milieux comme par le passé (culture du tournesol, du sainfoin et de céréales pour la nourriture du gibier : cultures cynégétiques),

– gestion des espèces chassées,

– gestion du « bien-vivre » avec les randonneurs et autres utilisateurs des espaces naturels (panneau d’information sur les périodes de chasse, les jours de battue, etc. en partenariat avec le Grand Site Sainte-Victoire).

 

                      

dernière modification le 11 avril 2023 par Robert