Merci pour votre fidélité ! Nous vous attendons bon pied, bon œil le jeudi 14 septembre pour attaquer la nouvelle saison 23/24 ! Nos randonnées sont à la portée de tous et vous permettront de garder la forme tout au long de l’année. Nous vous demandons de passer par le site d’ALPHA https://alphaprovencesports.fr/  pour découvrir le nouveau calendrier, pour le règlement de votre cotisation annuelle et vos achats de tickets en privilégiant la CB.

Nous vous attendons nombreux à la journée des associations de Trets le samedi 9 septembre de 10h à 17h, avenue Mirabeau (en face de la Mairie). L’emplacement d’ALPHA PROVENCE SPORTS est le N° 52.  Pour clôturer cette journée, un concert de variétés Pop Rock sera offert par la municipalité à 18h30 avec le groupe VNR CATS.

 

Pour notre 1ère rando de la saison, nous irons sur la Côte Bleue au départ de Carro (parking situé derrière le port et le restaurant ‘’Côte & Mer’’, rue des Ragues). Par le chemin du littoral, sur la voie verte, nous rejoindrons l’anse de Bonnieu en passant devant le camp naturiste avant de pénétrer dans la pinède sur de bons chemins d’où nous aurons une vue magnifique sur la mer. Nous découvrirons l’ancien sémaphore d’Arnette et la casemate de Bonnieu avant de revenir par le sentier botanique. Baignade possible en fin de parcours à l’anse d’Arnette, petit coin de paradis !

   

Participation : 1 ticket. Essai offert aux nouveaux adhérents.

 

Inscription obligatoire auprès de Brigitte en précisant votre lieu de RV :  

 

  par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr  

  ou par SMS au 06.20.53.01.69

 

– 1er RV : 13h à Trets sur le parking du supermarché Casino bd de l’Europe (D6).

Covoiturage à organiser (12€ A/R à partager avec le nbre de pers dans la voiture)

Trets – Carro : 50 mn.

 

– 2e RV : 13h20 au Canet-de-Meyreuil à l’Auberge Provençale, Impasse de Provence, D7N route d’Aix. Se garer après le restau, le long de l’impasse.

Covoiturage à organiser (10€ A/R à partager avec le nbre de pers dans la voiture)

Le Canet – Carro : 40 mn 

 

3e RV : 13h10 à Puyricard sur le parking de la salle des fêtes, av. Jean Orsini (à entrer sur WAZE).

J’y serai pour organiser le covoiturage.

Puyricard – Carro : 45 mn (10€ A/R à partager avec le nbre de pers dans la voiture)

 

4e RV : 14h au port de CARRO sur le ‘’Parking réservé véhicules légers’’ côté mer, rue des Ragues. Départ de la rando.

Covoiturage à organiser.

D’Aix : 45mn.  De Cassis : 1h.  De Marseille : 40 mn

  

– A51 vers Marseille, puis A7/E714 vers Fos-Martigues-aéroport-l’Estaque

– A55 vers Martigues-Fos, sortie Carry/Châteauneuf-les-Martigues

– Suivre la D9 (voie rapide) direction Carry-Sausset-Carro

– A la fin de la voie rapide, prendre à gauche en direction de Carro en suivant la D9e.

– Dans Carro par D49b, contourner le port et se garer sur le parking le plus à droite en bordure de mer, derrière le restaurant ‘’Côte & Mer’’.

 

Pour cette rando, entrez : Parking des Ragues, Rue des Ragues, Carro (Martigues)

 

LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’ :

(La lecture nuit gravement à l’ignorance)

 

   CARRO, UN VILLAGE TOURNE VERS LA MER

Carro est situé sur la commune de Martigues. L’activité historique du village est la pêche. Le marché aux poissons frais tous les matins est extraordinaire !

Aujourd’hui encore le port accueille 30 bateaux de pêche professionnels et peut accueillir 200 bateaux de plaisance. Une station de sauvetage en mer est installée depuis 1868. Toujours en activité aujourd’hui, elle réalise de nombreux sauvetages grâce à son canot insubmersible. A la pointe de Carro, à l’entrée du port, une croix-monument a été érigée à la mémoire des pêcheurs et sauveteurs péris en mer de 1822 à 1922.

Carro est un spot de funboard très connu en France, car présentant des conditions de navigation idéales pour les véliplanchistes. Ce lieu est considéré comme un des meilleurs spots de vagues de tout l’Hexagone.

Un Petit Musée, créé en 2008 au 1er étage du Cercle Saint-Pierre des pêcheurs, retrace l’histoire des villages de Carro et de La Couronne à travers une collection de photos et de nombreux objets du quotidien allant de l’Antiquité à l’époque contemporaine.

 

La plaine de Carro présente un intérêt floristique majeur lié en grande partie à l’existence d’un substrat original (dépôts de molasse du Miocène ou calcarénite du Burdigalien). Elle héberge, entre autres, 8 espèces de flore vasculaire protégées.

– Au cœur de la zone brûlée lors de l’incendie du 26 juillet 2017, on peut observer : le pin d’Alep, le chêne Kermès, l’euphorbe characias, des cistes, des asparagus, des brachipodes, des filaires, des poiriers sauvages.

– Dans le biotope de la pinède, l’oliveraie a été colonisée par les pins.

– Dans le biotope de la garrigue : coronille jaune, filaire, romarin, euphorbe characias, thym, cistes, iris, chêne Kermès, olivier, chardon, genévrier de Phénicie, lavande, valériane, orchidée, asparagus, pin d’Alep, ajonc.  

– La casemate allemande de Bonnieu date de la Seconde Guerre Mondiale : la position de Bonnieu participait à la défense du littoral contre ‘’un coup de main’’ sur l’anse d’Arnette, vers le sud et en liaison avec la position des Laurons, vers le nord. Elle contribue également à la protection rapprochée de la batterie d’Arnette. Dans sa partie sud, la position de Bonnieu possédait un canon de moyen calibre en casemate (axe de tir vers Carro), un projecteur, un lance-grenades et plusieurs mitrailleuses. Elle était protégée au sud par un réseau de tranchées encore visibles.

 

– En direction de Bonnieu, on longe la zone couverte par l’Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope mis en place pour protéger le milieu naturel d’un colchique exceptionnel :

le mérendère à feuilles filiformes (Merendera filifolia ou Colchicum filifolium). C’est une plante vivace à fleurs roses d’une taille de 5 à 15 cm et fleurissant en septembre et octobre.

En direction de Carro, la frange littorale est un espace de transition entre la terre et la mer où l’on distingue 3 étages : la mer, les vagues et les embruns. Elle est caractérisée par des conditions de vie très difficiles où des espèces parfaitement adaptées peuvent survivre : la patelle, la littorine, la balane, l’anémone, le crabe…

 

 

– Dans la crique des Arnettes se développent des plantes halophiles mais aussi dans l’eau, la posidonie.

Une halophyte ou plante halophile, du grec ἅλας (halas, le sel), affectionne les milieux salés. Les halophytes sont abondantes dans la frange supérieure des plages. L’une des halophytes les plus connues est la salicorne mais on trouve aussi : la saladelle, l’obione, le fenouil marin, le panicot des dunes, le pavot cornu, le jonc acéré, le plantin à corne de cerf, l’inule fausse criste, la betterave maritime.

 La posidonie

C’est une espèce endémique de Méditerranée, ce n’est pas une algue mais une phanérogame (plante à fleur) qui a quitté la terre pour la mer il y a plus de 120 millions d’années. Les individus sont constitués de rhizomes ligneux bruns rampants (épaisseur 1 à 2 cm) sur lesquels se développent des rhizomes dressés qui se terminent par des faisceaux de 4 à 8 feuilles vertes rubanées larges de 1 cm environ et longues de 20 à 100 cm. Les rhizomes développent des racines qui s’ancrent dans le substrat sous-jacent.
Par la croissance en hauteur des rhizomes en réaction au dépôt de sédiments, la posidonie construit au fil des siècles un sol, appelé la matte, formé de l’entrelacement de rhizomes et de racines compactés par des sédiments. La matte peut atteindre plusieurs mètres d’épaisseur à raison d’un mètre par siècle. Les posidonies forment des herbiers de taille variable, pouvant atteindre plusieurs centaines d’hectares sans discontinuité. La régression des herbiers (pollution, action mécanique, etc.) conduit à des étendues de matte morte, qui se recouvre peu à peu de sédiment.

Les quatre grandes tours ou « Demoiselles de Ponteau » qui culminent à 140 m de hauteur, vont bientôt disparaître du paysage !

  Cette image sera bientôt un « collector » !

Le processus de démantèlement des quatre cheminées de la centrale de Ponteau (Martigues) va commencer fin mai 2023. Des travaux qui devraient durer un an et demi et coûter quatre millions d’euros.

Les travaux de « déconstruction » de ces quatre cheminées qui constituent un précieux repère pour les navigateurs, vont consister à les faire disparaitre, l’une après l’autre selon la technique du « grignotage », du haut vers le bas.

Ces quatre cheminées ne sont plus utilisées par EDF depuis que le site de Ponteau a abandonné la production à base de fuel lourd, utilisé depuis les années 60, au profit du gaz naturel, il y a une dizaine d’années.

Last Updated on 11 septembre 2023 by Robert