A 20 km au nord d’Aix, sur la commune de Peyrolles-en-Provence, au cœur du massif du Concors-Ligourès, entre Durance et Sainte Victoire, ce sentier pédagogique imaginé par Le Loubatas nous emmènera à la découverte d’une forêt provençale typique de basse altitude riche en patrimoines naturel et humain. Car la forêt de Peyrolles cache de nombreuses richesses : aqueduc romain, carrière, charbonnière, grande baume, borie… Le sentier, balisé en orange, est jalonné de 21 stations qui signalent un point d’intérêt (symbolisés par des bornes bleu-ciel tout au long du parcours). Nous partirons du parking du ‘’Sentier de découverte du Loubatas’’, chemin du Loubatas, clairière bordée de gros cailloux blancs.
Participation : 1 ticket. Essai offert aux nouveaux participants.
Merci de répondre au plus tard la veille en m’indiquant votre lieu de RV :
par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr
ou par SMS : 06.20.53.01.69
– 1er RV : 13h à TRETS sur le parking du supermarché Casino bd de l’Europe (D 6 vers St-Maximin).
Covoiturage à organiser.
Trets – Peyrolles : 42 mn, 40 km par Pourrières, Rians et Jouques.
– 2e RV : 13h15 à POURRIERES sur le parking du cimetière à la sortie du village sur la D23.
Covoiturage à organiser.
Pourrières – Peyrolles : 33 mn, 31 km.
– 3e RV : 13h15 au CANET-DE-MEYREUIL à l’Auberge Provençale (D7N route d’Aix). Se garer dans l’impasse après le restau.
Covoiturage à organiser.
. Le Canet – Peyrolles : 28 mn, 33 km par A8 vers Aix et A51 vers Gap sortie 14 Pertuis/D96 vers Meyrargues.
– 4e RV : 13h50 à PEYROLLES sur le parking du ‘’Sentier de Découverte du Loubatas’’, chemin du Loubatas. Départ de la rando.
. Aix – Peyrolles : 26 mn, 28 km par A8 et A51 vers Gap sortie 14 Pertuis/D96 vers Meyrargues.
. Marseille (4e) – Peyrolles : 44 mn, 53 km par A51 vers Aix puis Gap, sortie 14 Pertuis/D96 vers Meyrargues. (Partir à 13h).
. Cassis – Peyrolles : 53 mn, 73 km par Aix et A51 vers Gap sortie 14 Pertuis/D96 vers Meyrargues.
ITINÉRAIRE :
– En venant d’Aix : Après E. LECLERC et à la hauteur du panneau MEYRARGUES barré, prendre à droite la petite route (panneau jaune itinéraire cyclistes). Dépasser la chapelle ND d’Astors, traverser le pont et tourner à gauche sur le chemin du Canal. Le suivre jusqu’au chemin de Loubatas.
– En venant de Jouques : Juste avant le pont sur le canal, prenez à gauche le chemin du Canal et rejoindre le chemin du Loubatas. Suivre le panneau Ecogîte et sentiers jusqu’au parking du Sentier de Découverte du Loubatas bordé de gros cailloux blancs.
Application gratuite WAZE sur votre téléphone pour vos déplacements.
Pour cette rando, entrez : Chemin du Loubatas, Peyrolles.
LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’
(La lecture nuit gravement à l’ignorance)
Ecogîte du Loubatas
Centre permanent d’initiation à la forêt provençale, le Loubatas a été créé en 1980, à l’initiative d’un groupe de citoyens engagés pour la protection de la forêt. Il a rapidement évolué vers des actions éducatives d’initiation à la forêt provençale et de sensibilisation à la protection de l’environnement. Le symbole d’un loup rappelle que le Loubatas est un grand loup en occitan.
Sur un terrain forestier de 7 ha, donné à l’association par une institutrice à la retraite, l’association gère un écogîte bioclimatique de 35 lits, autonome en énergie et en eau, actuellement en travaux. Construit entre 1986 et 1997 avec l’aide de centaines de jeunes volontaires venus de nombreux pays, le centre héberge aussi bien des classes “découvertes” que des particuliers sensibles au label Écogîte.
L’aqueduc romain
L’aqueduc romain de Traconnade – du nom de la propriété où jaillit une de ses sources à Jouques – est le plus important des quatre aqueducs qui alimentaient en eau la ville d’Aix-en-Provence. Il passe par Peyrolles, Meyrargues et Venelles ; il parcourt une trentaine de kilomètres jusqu’à Aix, tantôt à flanc de colline, tantôt en souterrain, comme ici.
L’eau coulait par gravité, c. à d. en suivant la pente naturelle des terrains parcourus. Si un obstacle se présentait, les ingénieurs romains construisaient soit un pont-canal pour franchir une vallée, soit un tunnel creusé entièrement dans la roche.
Situé à droite de l’entrée de la carrière, les vestiges de cette aqueduc date de l’époque romaine (Ier ou IIe siècle ap. JC).
Carrière de pierres de taille
Exploitée du XVIIe siècle jusqu’en 1930, cette carrière a fourni les matériaux de construction des principaux monuments de la région (château de Peyrolles, bastides…). Aujourd’hui elle sert encore lors des restaurations entreprises sur ces monuments (cheminée, toitures…). Privée, on peut tout de même la visiter en étant respectueux).
La pierre extraite de cette carrière à ciel ouvert est un calcaire, ‘’la molasse burdigalienne’’, déposé il y a 20 millions d’années par la mer, à l’ère tertiaire.
La maison du carrier est toujours debout mais sans toit. C’est une habitation semi-troglodytique datant de 1890 ; on devine aisément l’emplacement de l’escalier, des marches et de la cheminée.
Sur le chemin qui mène à la carrière on voit très nettement les traces des roues des chariots qui transportaient les pierres jusqu’au village. En fait, les rails étaient taillées par des hommes. Ils permettaient de guider les roues des chariots lourdement chargés sans craindre de déraper (chars à 2 roues tirés par 2 chevaux ou à 4 roues traînés par des bœufs). Dans les fortes montées, on peut même voir des rainures ‘’anti-dérapage’’ pour les bêtes.
La grande baume
Cet abri-sous-roche à l’abri du mistral et orienté à l’est, surplombant le vallon, était habité déjà au Néolithique, soit près de 3 000 ans av. J-C. A une époque pas si lointaine, elle avait encore une propriétaire officielle sur le cadastre napoléonien en 1813 (Victorine Sausse Veuve Laurin). Plus récemment, cet espace était utilisé comme bergerie jusqu’en 1965. Cette grotte a aussi abrité des Résistants de la guerre 39-45.
Borie
Une borie est une petite maison en pierre sèche très répandue en Provence (5 à 6000). Le mot dérive du latin « boaria » qui signifie « bouverie » (étable à bœufs). La technique de construction est particulière : chaque pierre est disposée en léger surplomb par rapport à la précédente ; au sommet une dalle un peu plus large ferme l’ensemble. Les bories servaient de remises, greniers à foin, d’abris pour les bergers… selon les besoins.
‘’Un homme qui ne marche pas ne laisse pas de traces’’. (Georges Wolinski)
dernière modification le 17 janvier 2023 par Robert