En cette 1ère semaine des vacances,  nous vous proposons une balade sur la Côte Bleue au départ de la plage du Verdon à La Couronne. Le sentier en bord de mer est très agréable et recèle mille trésors à découvrir : calanques, anciennes carrières, fossiles et plages de sable fin. Nous ferons une pause à la plage de Sainte-Croix pour admirer et respirer la mer. Retour par quelques variantes à l’intérieur des terres.

Belles vues sur Marseille, ses îles (Frioul, Maïre, Riou) et le massif de Marseilleveyre.

Participation : 1 ticket. Essai GRATUIT pour les nouveaux.

Merci de répondre au plus tard la veille en m’indiquant votre lieu de RV :

(minimum 15 pers.)

  par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr  

  ou par SMS : 06.20.53.01.69

  1er RV : 13h à TRETS sur le parking du supermarché Casino bd de l’Europe (D6).

Covoiturage à organiser.

 

 

2e RV : 13h20 au CANET-DE-MEYREUIL à l’Auberge Provençale, Impasse de Provence, D7N route d’Aix. Se garer dans l’impasse après le restau.

(Waze : Impasse de Provence, Meyreuil). Covoiturage à organiser. 

Aix – Le Canet : 8 km, 10 mn par A8 vers Nice, sortie 32 Fuveau, Trets (péage 1 €). Au rond-point, à droite D7n vers Aix sur 50 m. L’Auberge Provençale est sur la droite.

 

 

3e RV : 14h à LA COURONNE PLAGE au bout de la voie rapide D9E sur le parking de la plage du Verdon (gratuit du 1er/10 au 30/04). Départ de la rando.

Covoiturage à organiser. 

> De Trets : 63 km, 50 mn.

> Du Canet-de-Meyreuil : 50 km, 40 mn.

> D’Aix : 52 km, 40 mn par A51 vers Marseille, puis A7/E714 vers Fos-Martigues, puis A55 vers Martigues-Fos. Prendre la sortie Carry/Châteauneuf puis D9 et D9E vers ‘’LA COURONNE Plage’’.

> De Puyricard : 55 km, 45 mn. RV à 13h10 Parking salle des Fêtes, av. Jean Orsini.

> De La Fare : 48 km, 40 mn

> De Marseille : 44 km, 40 mn.

> De Cassis : 65 km, 1h.

 

 

Application GPS gratuite WAZE sur votre portable pour vos déplacements.    

Pour cette rando, entrez : Parking Plage du Verdon, La Couronne

 

 

LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’

 (La lecture nuit gravement à l’ignorance)

 

 

La Couronne est un village situé sur la Côte Bleue et qui fait partie de la commune de Martigues.

Il compte plusieurs plages :

– La principale et la plus grande, abritée dans une anse concave : la plage du Verdon, du nom d’un cours d’eau qui y débouchait avant qu’il ne soit recouvert dans sa quasi-totalité par un parking.

– A l’est, la secondaire, appelée Couronne-Vieille, où il est possible de pratiquer la plongée sous-marine du côté ouest de son anse, plus aisément que sur la plage du Verdon.

– Enfin, encore plus à l’est, les plages de La Saulce et Sainte-Croix où se trouve la chapelle Sainte-Croix.

 

Le village se caractérise par la tradition des ‘’queyrouns’’, les tailleurs de pierre, qui œuvraient dans deux carrières principales : la plus ancienne se situait au niveau de l’anse de Couronne-Vieille (on la devine à la forme géométrique du bord de mer). La plus récente située dans les terres au niveau de l’anse du Verdon sert encore occasionnellement pour la rénovation de bâtiments de Marseille construits en pierre de La Couronne, par exemple la Vieille Charité.

 

C’est à la plage de Sainte-Croix et au camping de l’Arquet situé à proximité que sont tournées depuis 2006 les scènes de la série télévisée Camping Paradis diffusée sur TF1.

 

 

  • Phare et sémaphore du Cap Couronne

Le phare du Cap Couronne se situe au sud du petit village de La Couronne. Il balise l’entrée du golfe de Fos-sur-Mer en venant de Marseille.

– L’ancien phare était une maison-phare, construite en 1867. Délabré, après la construction du 2e phare, il fut démoli en 1963.

– Le phare actuel date de 1959. Il est peint en blanc avec le haut rouge. C’est une tour cylindrique en béton armé de 31 m de haut. Le phare possède une antenne radar. Il est automatisé depuis 2001 et gardienné 24h/24.

 

  1. Le sémaphore du Cap Couronne, haut de 27 m, fut construit en 1887 sous Napoléon III afin d’abriter le télégraphe aérien.

Ce site fonctionne 24h/24, 7j/7 et emploie 9 militaires engagés (sémaphoristes).

Sa mission principale est militaire : surveillance des approches de la zone sensible portuaire de Marseille-Fos et de son mouillage (présence quotidienne de 15 à 20 navires). Missions de service public : sécurité des biens et des personnes, pollution maritime, relevés météo, observation des cétacés…

 

 

  • La chapelle Sainte-Croix

    

Plage de Sainte-Croix   

Précédée d’un calvaire, elle surveille l’anse de Sainte-Croix. Ses liens maritimes sont incontestables car une ancre de bateau est accrochée sur sa façade. Selon la tradition, cette chapelle serait construite à l’endroit où, suite à une tempête, accostèrent Marie-Jacobée, Marie-Salomé, Sarah la servante, Lazare, Marthe et Marie-Magdeleine. La légende prétend qu’un jeune berger sourd-muet, leur ayant indiqué l’emplacement d’une source d’eau potable au pied d’un figuier, fut miraculeusement guéri. Tous ces personnages mythiques du panthéon religieux provençal seraient partis de ce point pour évangéliser la Provence.

La première chapelle, dédiée à Sainte-Croix, fut élevée au XIIe siècle par le prieuré bénédictin Saint-Genest de Jonquières, qui dépendait de l’abbaye de Montmajour. On ignore pourquoi au XVIIe siècle elle fut abandonnée au profit de la construction d’une seconde plus spacieuse. Par la suite la nouvelle chapelle fut de nombreuses fois délabrée, puis restaurée. Lieu de pèlerinage, elle accueillit entre autres la Duchesse de Berry en 1832.

 

 

  • Les gaulois au Cap Couronne :

pointe de l’Arquet et pointe Tamaris

    

Il y a 2 beaux vestiges de villages gaulois littoraux, à la pointe de l’Arquet et au cap Tamaris.

Ils se sont établis du VIe s. au IVe s. av. JC afin de faciliter le commerce maritime avec la cité phocéenne. Les villages étaient protégés par les falaises surplombant la mer côté sud et défendus par des fortifications et une porte d’accès au nord. Ils abritaient de 30 à 40 maisons occupant chacune de 9 à 16 m².

A la fin du IVe s. av. JC, les villages ont été incendiés et détruits, probablement à la suite d’une attaque militaire des grecs de Marseille.

Leur abandon permit sans doute l’ouverture des 1ères carrières littorales au bénéfice de la cité phocéenne. 

 

     

Les carrières de l’anse du Verdon, de la Beaumaderie (pointe de l’Arquet) et de Baoutailla (Carro) ont été exploitées de l’Antiquité grecque au XIXe siècle.

Les blocs, débités par les ‘’queyrouns’’ (tailleurs de pierre) dans un calcaire coquillier tendre, étaient embarqués sur des bateaux en direction de Marseille grâce à une bordure de rivage surélevée et taillée qui servait de digue et de quai. A l’époque, le niveau de la mer se trouvait une cinquantaine de centimètres plus bas qu’aujourd’hui.

D’autres gisements situés dans l’immédiat arrière pays ont fait aussi l’objet d’une exploitation jusqu’à la période médiévale et moderne. Les profondes ornières qui partent en direction de carrières situées dans l’intérieur des terres, témoignent de l’intensité du transport des pierres conduites jusqu’au littoral pour embarquement.  

 

Last Updated on 25 février 2024 by Robert