Par souci d’économie d’essence, nous ferons ultérieurement le circuit des Bories à Cornillon-Confoux initialement prévu au programme. Nous irons dans Sainte-Victoire, au départ du parking du Toscan à 1,4 km du Tholonet sur la D17 vers Saint-Antonin. Boucle facile qui traverse le domaine départemental de Roques Hautes, réhabilité après l’incendie de 1989, avec ses oliveraies et ses amandiers en fleurs. Hors des sentiers battus, découverte de l’amont du lac Zola, à travers les Espinades. C’est là que le petit ruisseau de la Cause se jette dans le lac après avoir tracé son sillon au creux des Infernets. Retour au parking par l’aqueduc de Doudon.
Inscription au plus tard la veille de la rando en précisant le lieu de RV :
par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr
ou par SMS sur mon port. : 06.20.53.01.69
– 1er RV : 13h10 à TRETS sur le parking du supermarché Casino bd de l’Europe (D 6 vers St-Maximin).
Covoiturage à organiser.
Trets – Le Tholonet : 21 km, 25 mn.
– 2e RV : 13h30 au CANET-DE-MEYREUIL, D7n route d’Aix sur le parking de l’Auberge Provençale (se garer après le restau).
Covoiturage à organiser.
– Aix – Le Canet : 8 km, 10 mn par A8 vers Nice, sortie 32 (Fuveau) péage 0,90 €. Au rond-point, à droite D7n vers Aix sur 50 m. L’Auberge Provençale est sur la droite.
Ou par Palette D7n : 8 km, 15 mn.
– Le Canet – Le Tholonet : 4 km, 6 mn.
– 3e RV : 13h40 au THOLONET sur le parking du Toscan situé à 1,4 km du Tholonet sur la D17 vers St-Antonin. Départ de la rando.
– D’Aix par D17 Route Cézanne : 6 km, 10 mn.
– De Puyricard : 18 km, 22 mn par N296 et A8 sortie 31 Aix-Val St-André. Puis D7n vers Palette, D64c vers Le Tholonet et à droite D17 jusqu’au parking du Toscan.
– De La Fare : 31 km, 30 mn par A8 sortie 31 Aix-Val St-André…
– De Mlle (4e) : 37 km, 40 mn par A51 vers Aix, sortie 2 vers Gardanne. Continuer sur D6… et avec Waze.
LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’
(La lecture nuit gravement à l’ignorance)
ROQUES HAUTES
En 1989, un immense incendie ravage le massif de Sainte-Victoire et la quasi-totalité du domaine départemental de Roques Hautes. Le paysage est lunaire, il faut restaurer.
Un schéma global de réhabilitation est élaboré : on va laisser faire la nature dans certaines zones et favoriser dans d’autres secteurs l’installation de vergers et de cultures.
Entre l’aqueduc de Doudon et le refuge Cézanne, plus de 22 ha de terrasses abandonnées ont été plantés d’oliviers producteurs d’huile AOC et d’une collection d’arbres méditerranéens. Avec cette coupure agricole de chênes truffiers, amandiers, figuiers, jujubiers, cognassiers, grenadiers et pistachiers, on a recréé une activité économique au cœur du massif qui participe à la protection incendie et au maintien de la biodiversité, en restituant des paysages oubliés.
Roques Hautes, c’est aussi la réserve naturelle nationale de Sainte Victoire (interdite au public). Elle abrite un des plus grands gisements européens d’œufs de dinosaures issus du Crétacé supérieur. Et, enfin, une carrière de marbre issue de la brèche du Tholonet, fermée pour des raisons de sécurité.
LE BARRAGE ZOLA
Depuis le barrage de Bimont, en s’éloignant de Sainte-Victoire le long de la Cause, on rencontre le barrage Zola.
D’une hauteur de 36 m, il est maçonné et a une capacité de 200 000 m3. Situé dans les gorges de l’Infernet, en aval du barrage de Bimont, il a été conçu par l’ingénieur François Zola, père du célèbre écrivain Emile Zola.
C’est l’un des premiers « barrages voûtes » au monde : la poussée de l’eau est reportée sur les flancs de la vallée au moyen d’un mur de béton arqué horizontalement et parfois verticalement.
Mis en service en 1854, il a été exploité jusqu’en 1877. Il est aujourd’hui géré par la Société du Canal de Provence.
Il avait pour vocation l’alimentation en eau d’Aix-en-Provence, ainsi que l’irrigation des terres cultivables. Aujourd’hui, le barrage Zola n’a plus qu’une fonction de « tampon » en cas de vidange du barrage de Bimont situé en amont, ainsi qu’un rôle de régulateur de crues de la Cause et donc de l’Arc situés à l’aval. La cote du plan d’eau est donc maintenue basse en permanence.
Au plan de la réglementation relative à la sécurité des ouvrages hydrauliques, il entre dans la catégorie des barrages de classe A (hauteur supérieure à 20 m). Il est à ce titre régulièrement entretenu.
Quant au barrage de Bimont -ou barrage Rigaud-, il fut construit entre 1946 et 1951 par l’ingénieur Joseph Rigaud. Il retient les eaux de la Cause mais est en fait principalement alimenté par une conduite amenant l’eau du Verdon par le Canal de Provence.
dernière modification le 4 avril 2023 par Robert