Jeudi, nous ferons une balade partant du village de Carro (commune de Martigues), longeant le littoral de la Côte Bleue pour découvrir l’anse de Bonnieu et, si le cœur nous en dit, l’anse des Laurons. Le parcours de la boucle botanique est équipé de panneaux didactiques sous forme de livres en bois permettant la découverte ludique et scientifique de la faune et de la flore littorale. Nous croiserons des vestiges historiques. En toile de fond, la centrale EDF de Martigues dont les 4 cheminées vont bientôt disparaitre du paysage et les complexes pétrochimiques de Fos et Lavéra. Sur la mer, au loin, la ronde des pétroliers et des porte-containers… tandis qu’aux abords du rivage, les planches à voile et les surfs s’en donnent à cœur joie ! Un petit bain sur la plage de sable de Bonnieu, aux eaux limpides, rafraichira les amateurs pendant la pause avant de rentrer au port par le sentier littoral.

La mer, de l’espace dans une balade accessible à tous !

Départ du parking situé côté mer, derrière le restaurant ‘’Côte & Mer’’, rue des Ragues : contourner le port et suivre le panneau ‘’Boucle botanique’’.  

Participation : 1 ticket.

 

Inscription obligatoire en précisant le lieu de RV :  

 

  par MAIL : brigitte.cazeres@free.fr  

  ou par SMS sur mon port. : 06.20.53.01.69

 

– 1er RV : 13h à Trets sur le parking du supermarché Casino bd de l’Europe (D6).

Covoiturage à organiser (12€ A/R à partager avec le nbre de pers dans la voiture)

Trets – Carro : 50 mn.

 

– 2e RV : 13h20 au Canet-de-Meyreuil à l’Auberge Provençale, Impasse de Provence, D7N route d’Aix. Se garer après le restau, le long de l’impasse.

Covoiturage à organiser (10€ A/R à partager avec le nbre de pers dans la voiture)

Le Canet – Carro : 40 mn 

 

3e RV : 13h10 à Puyricard sur le parking de la salle des fêtes, av. Jean Orsini (à entrer sur WAZE).

J’y serai pour organiser le covoiturage.

Puyricard – Carro : 45 mn (10€ A/R à partager avec le nbre de pers dans la voiture)

 

4e RV : 14h au port de CARRO sur le ‘’Parking réservé véhicules légers’’ côté mer, rue des Ragues. Suivre le panneau ‘’Boucle botanique’’ >. Départ de la rando.

Covoiturage à organiser.

D’Aix : 45mn.  De Cassis : 1h.  De Marseille : 40 mn

  

– A51 vers Marseille, puis A7/E714 vers Fos-Martigues-aéroport-l’Estaque

– A55 vers Martigues-Fos, sortie Carry/Châteauneuf-les-Martigues

– Suivre la D9 (voie rapide) direction Carry-Sausset-Carro

– A la fin de la voie rapide, prendre à gauche en direction de Carro en suivant la D9e.

– Dans Carro par D49b, contourner le port et se garer sur le parking le plus à droite en bordure de mer, derrière le restaurant ‘’Côte & Mer’’.

  

Pour cette rando, entrez : Parking des Ragues, Rue des Ragues, Carro (Martigues)

 

LE COIN DES ‘’SAVANTURIERS’’ :

(La lecture nuit gravement à l’ignorance)

 

 

   CARRO, UN VILLAGE TOURNE VERS LA MER

  

Carro est situé sur la commune de Martigues. L’activité historique du village est la pêche. Le marché aux poissons frais tous les matins est extraordinaire !

Aujourd’hui encore le port accueille 30 bateaux de pêche professionnels et peut accueillir 200 bateaux de plaisance. Une station de sauvetage en mer est installée depuis 1868. Toujours en activité aujourd’hui, elle réalise de nombreux sauvetages grâce à son canot insubmersible. A la pointe de Carro, à l’entrée du port, une croix-monument a été érigée à la mémoire des pêcheurs et sauveteurs péris en mer de 1822 à 1922.

Carro est un spot de funboard très connu en France, car présentant des conditions de navigation idéales pour les véliplanchistes. Ce lieu est considéré comme un des meilleurs spots de vagues de tout l’Hexagone.

Un Petit Musée, créé en 2008 au 1er étage du Cercle Saint-Pierre des pêcheurs, retrace l’histoire des villages de Carro et de La Couronne à travers une collection de photos et de nombreux objets du quotidien allant de l’Antiquité à l’époque contemporaine.

 

La plaine de Carro présente un intérêt floristique majeur lié en grande partie à l’existence d’un substrat original (dépôts de molasse du Miocène ou calcarénite du Burdigalien). Elle héberge, entre autres, 8 espèces de flore vasculaire protégées.

 

– Au cœur de la zone brûlée lors de l’incendie du 26 juillet 2017, on peut observer : le pin d’Alep, le chêne Kermès, l’euphorbe characias, des cistes, des asparagus, des brachipodes, des filaires, des poiriers sauvages.

– Dans le biotope de la pinède, l’oliveraie a été colonisée par les pins.

– Dans le biotope de la garrigue : coronille jaune, filaire, romarin, euphorbe characias, thym, cistes, iris, chêne Kermès, olivier, chardon, genévrier de Phénicie, lavande, valériane, orchidée, asparagus, pin d’Alep, ajonc.  

– La casemate allemande de Bonnieu date de la Seconde Guerre Mondiale : la position de Bonnieu participait à la défense du littoral contre ‘’un coup de main’’ sur l’anse d’Arnette, vers le sud et en liaison avec la position des Laurons, vers le nord. Elle contribue également à la protection rapprochée de la batterie d’Arnette. Dans sa partie sud, la position de Bonnieu possédait un canon de moyen calibre en casemate (axe de tir vers Carro), un projecteur, un lance-grenades et plusieurs mitrailleuses. Elle était protégée au sud par un réseau de tranchées encore visibles.

 

– En direction de Bonnieu, on longe la zone couverte par l’Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope mis en place pour protéger le milieu naturel d’un colchique exceptionnel :

le mérendère à feuilles filiformes (Merendera filifolia ou Colchicum filifolium). C’est une plante vivace à fleurs roses d’une taille de 5 à 15 cm et fleurissant en septembre et octobre.

 

 

En direction de Carro, la frange littorale est un espace de transition entre la terre et la mer où l’on distingue 3 étages : la mer, les vagues et les embruns. Elle est caractérisée par des conditions de vie très difficiles où des espèces parfaitement adaptées peuvent survivre : la patelle, la littorine, la balane, l’anémone, le crabe…

 

– Dans la crique des Arnettes se développent des plantes halophiles mais aussi dans l’eau, la posidonie.

Une halophyte ou plante halophile, du grec ἅλας (halas, le sel), affectionne les milieux salés. Les halophytes sont abondantes dans la frange supérieure des plages. L’une des halophytes les plus connues est la salicorne mais on trouve aussi : la saladelle, l’obione, le fenouil marin, le panicot des dunes, le pavot cornu, le jonc acéré, le plantin à corne de cerf, l’inule fausse criste, la betterave maritime.

 La posidonie

C’est une espèce endémique de Méditerranée, ce n’est pas une algue mais une phanérogame (plante à fleur) qui a quitté la terre pour la mer il y a plus de 120 millions d’années. Les individus sont constitués de rhizomes ligneux bruns rampants (épaisseur 1 à 2 cm) sur lesquels se développent des rhizomes dressés qui se terminent par des faisceaux de 4 à 8 feuilles vertes rubanées larges de 1 cm environ et longues de 20 à 100 cm. Les rhizomes développent des racines qui s’ancrent dans le substrat sous-jacent.
Par la croissance en hauteur des rhizomes en réaction au dépôt de sédiments, la posidonie construit au fil des siècles un sol, appelé la matte, formé de l’entrelacement de rhizomes et de racines compactés par des sédiments. La matte peut atteindre plusieurs mètres d’épaisseur à raison d’un mètre par siècle. Les posidonies forment des herbiers de taille variable, pouvant atteindre plusieurs centaines d’hectares sans discontinuité. La régression des herbiers (pollution, action mécanique, etc.) conduit à des étendues de matte morte, qui se recouvre peu à peu de sédiment.

Les quatre grandes tours ou « Demoiselles de Ponteau » qui culminent à 140 m de hauteur, vont bientôt disparaître du paysage !

  Cette image sera bientôt un « collector » !

Le processus de démantèlement des quatre cheminées de la centrale de Ponteau (Martigues) va commencer fin mai 2023. Des travaux qui devraient durer un an et demi et coûter quatre millions d’euros.

Les travaux de « déconstruction » de ces quatre cheminées qui constituent un précieux repère pour les navigateurs, vont consister à les faire disparaitre, l’une après l’autre selon la technique du « grignotage », du haut vers le bas.

Ces quatre cheminées ne sont plus utilisées par EDF depuis que le site de Ponteau a abandonné la production à base de fuel lourd, utilisé depuis les années 60, au profit du gaz naturel, il y a une dizaine d’années.

 

Last Updated on 13 juin 2023 by Robert